+1 j'avais beaucoup aimé Cartland , un côté assez cinématographique , romanesque et réaliste à la fois, si je me souviens bien , faudra que je la relise , il doit me manquer 2 ou 3 tomes, je crois me souvenir que j'avais bien aimé La Rivière du Vent , sauf erreur, dans laquelle la description de certaines tribus amérindiennes me semblait juste et pointue , bien documentée ?... assez réaliste ?
Avec un côté Jeremiah Johnson sans doute ...?
wiki-hopedia :
Jonathan Cartland se déroule sur une période assez courte, de 1854 à 1863, pendant la conquête de l’Ouest américain et décrit les péripéties d’un trappeur empreint d’humanisme et proche de la population indienne. C’est un western proche de la nature qui décrit la vie au xixe siècle dans l’ouest sauvage. "A l'époque où Laurence Harlé et moi avons créé Cartland, nous avions un vrai désir de raconter une histoire proche des thèmes de films comme Jeremiah Johnson ou Little Big Man, Tandis que Gir a commencé dans les années soixante en plein âge d'or du western. C'est cette différence de culture qui a déterminé nos influences. Aux références cinématographiques, livresques et iconographiques s'ajoutaient les préoccupations de la fin des années soixante-dix : la guerre, l'écologie, l'incompréhension raciale et le choc des cultures. Mais le western au cinéma est toujours le reflet de l'époque où il est fait. Il est rarement historique. Ce n'est pas un hasard si Little Big Man a été tourné pendant la Guerre du Viêt Nam".
Dans les premiers volumes, les auteurs ont du mal à se démarquer de leurs influences : l'histoire n'est qu'« un maigre succédané de Jeremiah Johnson » tandis que Blanc-Dumont reste très inspiré par le travail de Jean Giraud sur Blueberry. Cependant, le dessinateur finit par trouver sa personnalité en affinant son trait tandis que les scénarios de Harlé, qui se teignent de fantastique à partir de La Rivière du vent, amènent le western franco-belge dans la direction encore inédite du « western gothique (...), avec ses cortèges de sortilèges, de pièges, d'angoisses ».
C'est un trappeur et un justicier, spécialiste des jurons en anglais : « Blast it ! », « Good Lord ! », « Jumpin’ Jehosephat », « hell's bells » « Smockin’ Jericho » figurent parmi les plus répétés. Il est surnommé « Jon » par ses compatriotes, et « Cheveux jaunes » par les indiens Oglalas, Wa-pa-shee par l'homme-médecine mandan, bahana, par les Hopis, ou encore Ours Blessé par les Cheyennes qui l'ont capturé.
Il connaît bien les indiens et l'ouest américain. Avant 1854, année du début de ses aventures dans le premier tome, il a passé une partie de son enfance à Fairhaven dans une famille adoptive, les épiciers Cartland, violents avec lui, puis trois ans avec un français, Honoré Chouteau, grâce auquel il peut lire du Baudelaire dans le texte et enfin avec les Indiens Mandans chez qui Chouteau le laisse pour qu'il y soit soigné, puis il rencontre en 1854 les Oglalas et épouse Petite Neige, une indienne, fille de Running Bear, chef de la tribu. Ensemble, ils s'installent dans une cabane et ont un fils. Petite Neige meurt assassinée quand leur fils est encore tout jeune. Pendant une courte période, Cartland sombre dans l'alcool. Son ami Louis, un métis, lui trouve un travail et va lui permettre de refaire surface.
Il travaille parfois à son compte comme trappeur mais, sa bonne connaissance du terrain et sa force physique aidant, il se met également au service de l'armée ou de particuliers. Il est alors tour à tour éclaireur, guide, bûcheron, traducteur… Il se déplace beaucoup dans tout l'ouest des États-Unis : de Saint Louis à San Francisco, de montagnes en déserts.
Contrairement à de nombreux autres héros de western des années 1960-1970, c'est « un homme fragile, épris de justice », ami des indiens. La construction progressive du personnage s'inscrit dans l'évolution des autres héros westerniens des séries Comanche ou Blueberry. D'après Pierre Laurent Dautès, ils sont la proie de conflits psychologiques et moraux que n’ont pas connus [leurs] prédécesseurs, héros aux chemises impeccablement repassées. Comme l’écrit Laurent Guyon : « Les auteurs y développent une vision clairement pessimiste de la nature humaine, rendant inutiles les tentatives du héros pour fuir la violence de la société ou des individus, qui finit toujours par le rattraper ». Jonathan Cartland [...] lui aussi est un héros tourmenté. Trappeur, marié à une indienne qu’il trouve un jour lâchement assassinée, Jonathan Cartland a une personnalité fragile et humaniste. Il doute, il a parfois peur et commet des erreurs et quelques lâchetés.
amicalement