Skyfall m'a bien plu , mais il m'a tout de même un peu surpris, un peu éloigné du GENRE traditionnel du James Bond : peu de gadgets, bon ça je m'en fiche un peu , mais surtout cette longue partie de la fin ,comme un film de guerre,juste une fusillade dans un camp retranché ( = une belle petite baraque, une chouette maison certes, mais au final pas si grande et toute isolée, = perdue au milieu de rien , bref une longue scène de guerilla ...? à la limite... )
Déjà que Daniel Craig , que j'apprécie, s'éloigne tout de même du registre traditionnel du charmeur plein d'humour, là c'est l'opposé, presque jamais d'humour, cela dit c'est cohérent dans ce film à ce stade de l'histoire et du rôle,de jouer la carte à fond du sérieux ... enfin ,je peux me tromper,et je le répète : j'aime assez bien ce personnage, joué par Craig .
Pour L'ère d'ULTRON ,The Avengers, je ne l'ai pas vu , mais je savais déjà que les avis étaient partagés, un ami gros cinéphile qui passe sa vie dans les salles obscures, avait beaucoup aimé...
Hier soir,je suis allé voir en salle un film dans lequel on aperçoit 2 secondes un plan de cheval au galop au ralenti , portant une corne : donc une Licorne... un film culte de 1982 ... avec une musique envoûtante...
...de Vangelis... film ...
...de Ridley Scott , qui n'est pas américain , mais britannique.
Donc en effet , il s'agit de Blade Runner, que je n'avais pas vu depuis une 20-taine d'années, et surtout jamais sur grand écran . Donc il s'agit de la version Final cut de 2007. Avec la fin voulue par Scott .
Un quasi-chef d'oeuvre du genre, dont il est précurseur, novateur, pour l'époque, 1982
Hélas, je n'ai pas pris la baffe que j'attendais, donc je reste un tout petit peu sur ma faim ,un mini-shouilla déçu . Le son des voix fait parfois un peu daté, et à quelques rares occasions, le mouvement des lèvres ne correspond pas. Bon ,je chipote, là . Mais dire qu'il n'a pas pris une ride, je ne sais pas, je ne suis pas convaincu !
( Au passage, juste un détail , mais quel rôle a cette vision de licorne ? juste un beau plan onirique ?... en fait ,elle date de la version 1992 ,donc dix ans après,en référence à la dernière scène du film sur le palier de l'appart ,et cela renforcerait la possible idée que Deckard est lui-même un réplicant ...en faisant un rêve que l'on imaginerait récurrent , ou en tout cas implanté dans sa mémoire...un peu facile,je trouve...et surtout je ne vois pas trop l'intérêt ...à noter le thème des robots, impossibles à différencier des êtres vivants, et donc le thème de notre identité humaine, également présent dans les Alien et Prometheus, du même Ridley Scott ,avec les robots d'apparence identiques aux humains.
( Passionné de dessin, Scott étudie entre 1954 et 1958 au West Hartlepool College of Arts où il est diplômé en design. Puis il entre au Royal College of Art à Londres.
(...) il est engagé par la BBC où il exerce les fonctions de chef-opérateur, de chef-décorateur puis de réalisateur. )
Tout ça pour rappeler que son travail sur les décors, et surtout La Photo, Les Lumières, grains et couleurs, sont aussi sa spécialité. Son 1er film Les Duellistes bénéficiait aussi d'une image léchée, des lumières qu'on n'oublie pas.
Mon impression sur Blade Runner, : pas vraiment différente du souvenir que j'en avais, un film d'ambiance surtout ,visuelle et musicale avant tout
( comme en général et si souvent dans tous les films, mais peut-être encore plus dans un film comme Blade Runner, dans le genre science-fiction /anticipation du style néo-noir ou tech-noir, donc La Musique joue un rôle
primordial , renforçant complètement le côté fascinant hypnotique, de ce monde nocturne, froid et pluvieux donc sombre mais plein de néons et couleurs froides... ( ou des petites lumières jaunes sur fonds noirs, nocturnes... ) )
Le scénar tient presque sur le fameux ticket de métro, l'intrigue est vachement mince quand même, certes les implications philosophiques peuvent amener de longs débats, mais il me semble que les questions et le discours existentiels ne sont presque pas du tout développés dans le film .
Les décors sont peu nombreux ,à peine plus d'une demi-douzaine de lieux . Mais pour les lieux publics, des impressions de foule compacte grâce aux nombreux figurants, vraiment bien foutu ,quelle atmosphère, bravo.
Les scènes restent cultes, ma préférence va dans le rôle joué par Rutger Hauer, et toute sa confrontation finale.
Malgré ces petits réserves, juste des détails, on "s'incline" devant cette oeuvre.
Rien que pour la musique, les lumières, les images qu'on n'oublie pas, bref l'ambiance fascinante, et des comédiens plutôt bons, marquants et assez bien castés, bref ce film nous marque, et j'aime vraiment beaucoup, peu d'équivalents, et donc, un film au style novateur, précurseur.
amicalement