Black Sabbath story

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gato13
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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 01 novembre 2020, 10:34

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(1991)

Sixième album studio d'Ozzy Osbourne et deuxième consécutif avec la même équipe. On retrouve Zakk Wylde à la guitare, Bob Daisley à la basse, Randy Castillo à la batterie et John Sinclair aux claviers. Mike Inez (basse) ne joue pas sur l'album mais participe aux arrangements et à la direction musicale avant de partir en tournée avec le groupe. Ozzy Osbourne entre donc dans les nineties avec ce "No More Tears" et le moins que l'on puisse dire c'est que cette entrée est fracassante. Il y a d'abord la production cinq étoiles qui confère à l'album un son prodigieux. Il y a aussi Lemmy Kilmister (Motörhead) qui participe à l'écriture de quatre titres. Enfin il y a l'inspiration et la créativité musicale qui sont au rendez-vous. Et sur ce point, c'est un sans faute et cela commence avec "Mr. Tinkertrain" et son intro digne d'un film d'horreur. Un riff plombé saupoudré de slide, la voix d'Ozzy et une rythmique en béton dignement mise en valeur par le mixage. Première d'une longue série de claques. "I Don't Want to Change the World", "Desire", "S.I.N.", "Hellraiser", "Zombie Stomp" et "Don't Blame Me" sont autant de merveilles heavy et mélodiques aux arrangements d'une richesse incroyable. Côté ballades, Ozzy Osbourne frappe très fort avec la sublimissime "Mama, I'm Coming Home" aux accents rock sudiste. Une de ses plus belles réussites dans le genre. "Time After Time" et "Road to Nowhere" ne sont pas en reste et sont de toute beauté. De l'excellence à tous les étages, compositions, interprétation, un Zakk Wylde époustouflant sur tous les titres qui aligne une série de riffs phénoménaux et de solos magistraux. Et au cœur de tous ces trésors, LE TRÉSOR, LE GRAAL, le morceau titre "No More Tears". Une intro à la basse hypnotique qui vous prend aux tripes, un claquement de batterie dantesque, des claviers envoûtants, une guitare slide, la voix d'Ozzy et un riff mammouth repris à la slide. Un pré refrain somptueux et le refrain atmosphérique. Soudain, le break et on touche au divin. Crescendo lyrique, piano, chant de cétacés, mélodie guitare et le solo qui explose et vous vrille la tête jusqu'à cette note finale sublime avant le retour aux couplets et refrains. Avec ce titre d'anthologie, Ozzy Osbourne a écrit un morceau majeur de sa carrière mais aussi de toute la communauté hard-rock et metal. Parfait du début à la fin, album charnière qui rencontra un immense succès critique et commercial, disque phare du Madman, "No More Tears" est un chef d’œuvre !

























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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 02 novembre 2020, 00:10

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(1995)

Septième album studio d'Ozzy Osbourne, "Ozzmosis" est souvent mal aimé par les fans et la critique. Pour d'autres, plus rares et dont je fais partie, il figure parmi les meilleurs albums du Madman. La raison de ce rejet est tout bonnement qu'Ozzy Osbourne évolue et sa musique avec lui. Son groupe est renouvelé. Autour du fidèle Zakk Wylde à la guitare, on retrouve Geezer Butler à la basse et Dean Castronovo à la batterie. On note aussi la participation de Rick Wakeman sur deux titres et la collaboration de Lemmy Kilmister et Steve Vai pour l'écriture de deux morceaux. Une production moins puissante, moins heavy, plus mainstream est la principale cause de déception. À cela s'ajoute une quantité non négligeable de ballades et autres titres mid tempo. Voilà pour les déçus. Par contre pour ceux qui acceptent cette orientation musicale, c'est l'extase absolue. L'album débute par un monument du répertoire d'Ozzy, le fabuleux "Perry Mason". Formidable intro, un riff en acier plombé signé Zakk Wylde, un couplet fantastique, un refrain stratosphérique, un solo mémorable. Difficile de faire mieux comme titre d'ouverture. Encore estomaqué par cette rafale et voilà que déboule une seconde merveille, la majestueuse et poignante "I Just Want You". Un titre qui me bouleverse à chaque écoute, couplet et refrain en apesanteur, solo gorgé de feeling, une performance vocale admirable et ce final si beau que l'on souhaiterait qu'il ne finisse jamais. L'émouvante et spirituelle "See You on the Other Side" est la troisième splendeur du disque. Un requiem où résonne le cœur de l'être disparu, une mélodie belle à pleurer, un refrain divin et un final en élévation quasi religieuse. À côté de ces trois titres hors-norme, on retrouve les parfaites "Tomorrow", "Denial", "My Little Man", "Old L.A. Tonight" et "Aimee". "Ghost Behind My Eyes", "Thunder Underground" et "My Jekyll Doesn’t Hide" sont les chansons les plus puissantes de l'album. Superbement produit et contenant trois chefs-d’œuvre du répertoire d'Ozzy, "Ozzmosis" est un superbe album. Un de plus !

























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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 02 novembre 2020, 17:10

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(2001)

Il aura fallu attendre six ans pour voir débarquer ce huitième album studio du Madman. On retrouve sur ce "Down to Earth" Zakk Wylde à la guitare, Robert Trujillo à la basse et Mike Bordin à la batterie. La production énorme est assurée par Tim Palmer. Cela démarre sur les chapeaux de roues avec la puissante "Gets Me Through". D'entrée on note le retour des riffs pachydermiques martelés avec force par un Zakk Wylde qui va s'en donner à cœur joie tout au long de cet album en matière de riffs plombés et de solos démentiels. Le tout porté par une rythmique en béton armé. Le son est heavy et vous aère les conduits auditifs. "Facing Hell", moins inspirée, enfonce le clou. Première ballade du disque avec la très belle "Dreamer" et ses arrangements très Beatles. La phénoménale "That I Never Had" et son riff dantesque permet à Zakk Wylde de s'éclater comme un malade. Une très grande réussite. "Junkie", "Black Illusion", "Alive" et "Can You Hear Them?" donnent à nouveau dans la pesanteur et l'inquiétant avec des refrains et des mélodies très soignées. La superbe "Running Out of Time" est la deuxième ballade estampillée Beatles (dont Ozzy est un grand fan, on ne saurait le blâmer). "Down to Earth" est certainement l'album le plus sabbathien d'Ozzy Osbourne, le plus sombre, le plus inquiétant de toute sa discographie solo. Et malgré l'absence de classiques instantanés et de titres grandioses qui ont fait la gloire de ses précédentes offrandes, il n'en demeure pas moins un excellent album qu'il serait dommage de négliger.





















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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 03 novembre 2020, 15:43

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(2007)

Neuvième album studio d'Ozzy Osbourne, "Black Rain" sort en 2007. Autour du chanteur, on retrouve le fidèle Zakk Wylde, dont c'est le cinquième et dernier album avec Ozzy, à la guitare et aux claviers. Mike Bordin est à la batterie et Rob Nicholson à la basse. La production, moderne et d'une puissance phénoménale, est confiée à Kevin Churko. Ce qui surprend de prime abord, c'est la texture sonore de l'album. On navigue ici plus dans un univers neo-metal voire indus que dans un heavy-metal classique. On est donc loin de "Blizzard of Ozz", "Diary of Madman" ou "The Ultimate Sin". Il faut dire que Zakk Wylde s'est totalement investi dans la composition d'où l'impression parfois d'écouter du Black Label Society (le groupe de Zakk Wylde) chanté par Ozzy Osbourne. Mais cela n'enlève rien à la qualité des dix titres proposés sur cet opus. Les riffs, souvent ponctués d'harmoniques stridentes, de Zakk Wylde sont toujours aussi puissants et tranchants. La rythmique est d'une solidité à toute épreuve. Un mur du son impressionnant où viennent se greffer les mélodies raffinées d'Ozzy Osbourne. À côté de bombes telles que "Not Going Away", "I Don't Wanna Stop", "Black Rain", "The Almighty Dollar", "11 Silver" (un solo de malade) ou "Trap Door", on retrouve les ballades émouvantes si chères à Ozzy Osbourne comme "Lay Your World On Me" et "Here for You". Moderne et engagé dans les thèmes évoqués dans ses chansons, "Black Rain" sera la dernière collaboration entre Ozzy Osbourne et Zakk Wylde. Un duo qui en l'espace de cinq albums, de 1988 à 2007, aura enregistré deux albums exceptionnels ("No More Tears" et "Ozzmosis") et trois autres excellents dont ce "Black Rain". Il faudra attendre trois ans pour avoir des nouvelles discographiques d'Ozzy Osbourne.





















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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 04 novembre 2020, 15:38

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(2010)

Dixième album studio d'Ozzy Osbourne, "Scream" continue sur la lancée du précédent "Black Rain" en proposant du heavy-metal à la sauce indus et neo-metal. Il est superbement produit par Kevin Churko qui rempile derrière les manettes et participe à l'écriture de la totalité des titres. Gus G. remplace Zakk Wylde à la guitare, Rob Nicholson est toujours à la basse, Tommy Clufetos à la batterie et Adam Wakeman aux claviers. Énorme et puissant, le son privilégie la section rythmique et des guitares incisives mettant en valeur des titres efficaces et variés comme "Let It Die", "Let Me Hear You Scream", "Soul Sucker", "Diggin’ Me Down", "Crucify" ou "Fearless". Deux ballades dont la très réussie "Life Won't Wait" et la sublime et émouvante "Time" aux accents Beach Boys et son merveilleux refrain. Cet excellent cru 2010 confirme l'orientation musicale amorcée en 2007 avec "Black Rain" sans pour autant renier les racines sabbathiennes du Madman.





















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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 05 novembre 2020, 15:20

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(2020)

Dix ans se sont écoulés entre "Scream" et ce onzième et dernier album en date d'Ozzy Osbourne. "Ordinary Man" et sa pléiade de guest stars est produit par Andrew Watt qui est aussi le guitariste et le claviériste de l'album. Au rayon des invités, on retrouve Slash, Tom Morello, Chad Smith, Duff McKagan, Post Malone et Sir Elton John. Si l'on devait rapprocher ce "Ordinary Man" à un autre album d'Ozzy, ce serait sans aucun doute "Ozzmosis". Ici, on s'éloigne considérablement du style heavy-metal, neo-metal et indus des deux précédents opus studio. Retour à un hard-rock plus mainstream, beaucoup de mid-tempo, moins de riffs pachydermiques. Ce qui n'empêche pas une certaine puissance. Car le son de ce disque à l'excellente production décoiffe et dépote grave. Beaucoup de titres à tiroirs aux ambiances diverses et variées. Une atmosphère mélancolique et introspective plane tout au long de cet album qui sonne un peu comme un testament musical. Ozzy Osbourne regarde en arrière, fait le point et se confie comme jamais. Mais "Ordianary Man" n'est jamais un disque passéiste, bien au contraire, sa musique est ancrée dans la modernité et cela s'entend. L'énergique "Straight To Hell" ouvre le bal à cent à l'heure. "All My Life", "Ordinary Man", "Under The Graveyard" et "Scary Little Green Men" sont les quatre très grandes réussites de l'album, chacune dans un style différent. "Goodbye", "Eat Me", "Today Is The End", "Holy for Tonight" et "It's A Raid" sont excellentes. Si ce "Ordinary Man" s'avérait être le dernier album studio d'Ozzy Osbourne, on pourrait affirmer haut et fort que The Prince of Darkness a signé un adieu de grande classe et plein de panache.























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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 05 novembre 2020, 22:41

DIO

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(1983)

Après avoir été le chanteur de Rainbow de 1975 à 1978 puis de Black Sabbath de 1980 à 1982, Ronnie James Dio décide de voler de ses propres ailes et fonde en 1983 son propre groupe tout simplement appelé DIO. Il s'entoure de Vinny Appice, son ancien partenaire de Black Sabbath, à la batterie, fait appel à son ancien collègue de Rainbow Jimmy Bain pour tenir la basse et recrute un tout jeune guitariste nommé Vivian Campbell. Les claviers sont tenus par Dio et Jimmy Bain. Fort de son glorieux passé aux côtés de légendes comme Ritchie Blackmore et Tony Iommi, le chanteur propose un album où les influences de ses deux anciens groupes cohabitent pour le meilleur. Mais il n'hésite pas à s'aventurer vers un heavy-metal plus contemporain dont les fers de lance sont Iron Maiden et Judas Priest entre autres. Il est intéressant de noter que son passage dans Black Sabbath influencera définitivement la suite de sa carrière et qu'il deviendra définitivement un chanteur heavy et délaissera petit à petit ses intonations hard-rock, blues et lyrique qui firent toute la beauté de son chant au sein de Rainbow. Ce "Holy Diver" sort en 1983 et fait l'effet d'une bombe. Le furieux "Stand up and Shout" démarre l'opus frénétiquement et devient un classique instantané. La rythmique est d'enfer et le jeu de guitare de Vivian Campbell fait des merveilles. Il en sera de même tout au long des neuf titres qui composent l'album. Le morceau titre "Holy Diver" est somptueux et s'impose comme un second classique du répertoire du groupe. L'excellente "Gypsy", la très mélodique "Caught in the Middle", les puissantes "Straight Through the Heart" et "Invisible" sont irrésistibles. La sublime "Don't Talk to Strangers" et son intro toute en douceur s'impose comme un autre classique de Dio mais aussi comme un titre phare du heavy-metal. "Rainbow in the Dark", avec sa mélodie au synthé et son fantastique solo de guitare, est un hymne fédérateur magnifique. L'album se termine avec la très sabbathienne et très réussie "Shame on the Night". Premier album et coup de maître de la part de Ronnie James Dio et son groupe. Avec le temps, "Holy Diver" s'est imposé comme un album majeur de sa carrière mais aussi comme un chef d’œuvre essentiel du hard-rock et heavy-metal.



















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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 06 novembre 2020, 09:39

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(1984)

Un an après le fantastique "Holy Diver" sort "The Last in Line" second album de Dio. La formation identique est rejoint par Claude Schnell aux claviers. On ne change pas une formule qui marche mais on l'améliore, c'est ce qu'a du se dire Ronnie James Dio en rentrant en studio. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est impressionnant. Mieux produit, mieux agencé que son aîné, "The Last in Line" installe définitivement Dio comme une formation majeure du hard-rock et heavy-metal. Pas moins de cinq classiques du genre figurent sur ce disque. "We Rock", "The Last in Line", "One Night in the City", "Evil Eyes" et "Egypt (The Chains Are On)" font partie des incontournables de toute playlist hard-rock qui se respecte. Mieux, en ce qui concerne "Egypt (The Chains Are On)", c'est certainement ce que Ronnie James Dio a enregistré de plus beau depuis les "Stargazer", "Gates of Babylon" de Rainbow et "Heaven and Hell" de Black Sabbath. Un morceau épique, lyrique digne d'une superproduction hollywoodienne. Un chef d’œuvre du genre. "Breathless", "I Speed At Night", "Mystery" et "Eat Your Heart Out" complètent avec efficacité ce tableau idyllique. Il va de soi que l'interprétation est exemplaire. Ronnie James Dio chante divinement bien, Vivian Campbell s'impose comme un brillant et talentueux guitariste. Son jeu privilégiant la mélodie et des solos savamment écrits, au service de la chanson, n'est pas s'en rappeler celui d'un certain Adrian Smith d'Iron Maiden. C'est dire la qualité du jeune homme. Quant à la section rythmique, c'est du costaud. Les claviers, eux, sont intelligemment intégrés. Deuxième effort studio et deuxième coup de maître, ce magistral "The Last in Line" est indispensable.



















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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 06 novembre 2020, 15:35

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(1985)

Belote, rebelote et dix de der. Avec ce troisième album studio en l'espace de trois ans, Dio, le groupe, confirme tout le potentiel que ces deux prédécesseurs avaient dévoilé. Le line-up est identique, la production classieuse se fait un poil plus FM mais sans pour autant dénaturer la nature foncièrement heavy-metal et hard-rock de la musique. Tout démarre avec l'excellent hymne "King of Rock and Roll" mené tambour battant. "Sacred Heart" qui suit est un nouveau titre épique et lyrique comme les affectionne Ronnie James Dio. La chanson, somptueuse, est une grande réussite du groupe. "Another Lie" est un morceau rapide très efficace. "Rock 'n' Roll Children" est le tube rock-fm en puissance. Couplet, refrain et mélodie irrésistibles. Un titre imparable et un incontournable de Dio. "Hungry for Heaven" boxe dans la même catégorie et s'en tire avec les honneurs. La puissante "Like the Beat of a Heart" et la rapide "Just Another Day" doté d'un excellent riff frappent fort. "Fallen Angels" et "Shoot, Shoot", bien que moins indispensables, terminent ce formidable "Sacred Heart" qui malheureusement allait être le dernier album de Dio avec Vivian Campbell. Il clôt ainsi une trilogie d'albums phares du genre indispensable à toute metal-thèque qui se respecte.



















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Modifié en dernier par gato13 le 07 novembre 2020, 17:24, modifié 1 fois.
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Re: Black Sabbath story

Message par gato13 » 07 novembre 2020, 17:23

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(1987)

Quatrième album studio de Dio, "Dream Evil" voit l'arrivée de Craig Goldy en lieu et place de Vivian Campbell parti fonder son propre groupe Riverdog avant de rejoindre en 1992 Def Leppard avec lesquels il officie toujours. Pour le reste, la formation n'a pas changé tout comme la formule musicale. Cependant l'arrivée de Craig Goldy à la guitare va permettre à Ronnie James Dio d'enregistrer un album où plane l'ombre de Rainbow, plus que sur les trois précédents disques. Non pas que l'influence de Black Sabbath soit totalement balayée mais ce "Dream Evil" sonne bien plus hard-rock que heavy-metal. "Night People" et "Dream Evil" annoncent la couleur de fort belle manière avant que ne déboulent les deux splendeurs de l'album à savoir "Sunset Superman" et "All The Fools Sailed Away". La première foncièrement metal, avec son refrain martelé, est transcendée par un formidable solo de Craig Goldy. La seconde qui permet à Dio de s'aventurer sur des terres progressives est sublimée par un refrain mélancolique de toute beauté. "Naked In The Rain" et "I Could Have Been A Dreamer" sont des mid-tempo lorgnant vers du rock-FM très efficaces. "Overlove" et son excellente intro rock'n'roll fait des merveilles et met en valeur le jeu très blackmorien du nouveau guitariste. "Faces In The Window" est un titre speed impeccable au refrain très accrocheur. L'album se termine avec "When A Woman Cries", un titre naviguant entre progressif et épique fort réussi. Avec "Dream Evil" Dio signe un album de grande classe. Ce fut malheureusement le dernier grand album de Dio. Par la suite la carrière du groupe allait sombrer peu à peu dans l'indifférence totale. Le public allant chercher ailleurs de nouveaux sons, de nouveaux styles musicaux (hard-fm, glam-metal, grunge, trash-metal, neo-metal...), la nette baisse de qualité des albums suivants allant du moyen au très moyen voire au médiocre associée à un manque de renouvellement allait amener le public et la critique à se désintéresser en grande partie du groupe. À suivre...



















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