AC/DC

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gato13
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Re: AC/DC

Message par gato13 » 11 novembre 2020, 17:44

Le Nobre a écrit :
11 novembre 2020, 17:22
Alors dans le top five ?? Laisse moi réfléchir. Dans le top 5, s'il on met à part If You Want Blood qui est LE monument d'AC/DC, il y a Let There Be Rock, Powerage, Highway To Hell et Back In Black. Ca se joue donc entre For Those About To Rock et Flick Of The Switch. Et Dirty Deeds et High Voltage aussi... Pas facile. Mais moi aussi je crois que j'opte pour Flick Of The Switch, talonné en numéro 6 par For Those About To Rock et ce son faisant couler l'or liquide. En 7 et 8, je place High Voltage et Dirty Deeds. Bon, plus clairement, avec deux favorites à chaque fois :

Hors catégorie : If You Want Blood (Favorites : Riff Raff et Let There Be Rock)

1. Highway To Hell (Favorites : Touch Too Much et Love Hungry Man)
2. Powerage (Favorites : Gone Shootin et Down Payment Blues, et What's Next To The Moon !!!!!!!)
3. Back In Black (Favorites : Back In Black et Let Me Put My Love Into You)
4. Let There Be Rock (Favorites : Overdose et Bad Boy Boogie)
5. Flick Of The Switch (Favorites : Deep In The Hole et Rising Power)
6. For Those About To Rock (Favorites : Breaking The Rules et Spellbound)
7. High Voltage (européen ou TNT en Australie à peu de choses près) (Favorites : Live Wire et It's A Long Way To The Top)
8. Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Love At First Feel et Dirty Deeds Done Dirt Cheap)
9. High Voltage (australien) (Love Song et Soul Stripper)
10. Ballbreaker (The Honey Roll et Ballbreaker)
11. Power Up (Wild Reputation et Through The Mists Of Time)
12. Stiff Upper Lip (Stiff Upper Lip et Meltdown)
13. Black Ice (War Machine et Black Ice, et Anything Goes !!!!!!!)
14. Rock Or Bust (Playball et Rock The Blues Away)
15. The Razor's Edge (The Razor's Edge et If You Dare)
16. Fly On The Wall (Playing With Girls et Stand Up)
17. Blow Up Your Video (Ruff Stuff et Two's Up)

A+
Très intéressant ;)

J'attendrai la fin de la story discographique pour donner mon top mais que cela va être rude et compliqué ;)
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Re: AC/DC

Message par Mr a » 11 novembre 2020, 17:46

Merci à vous deux pour toutes ces chroniques et avis......ça donne envie :wub:

8-)
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Re: AC/DC

Message par gato13 » 11 novembre 2020, 17:49

Mr a a écrit :
11 novembre 2020, 17:46
Merci à vous deux pour toutes ces chroniques et avis......ça donne envie :wub:

8-)
L'abus d'AC/DC n'est pas un excès bien au contraire, il est fortement conseillé pour la santé :)

;)
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Re: AC/DC

Message par gato13 » 11 novembre 2020, 23:21

Image
(1988)

Trois ans après le catastrophique "Fly on the Wall" arrive dans les bacs des disquaires ce "Blow up your Video". Angus et Malcolm Young ont bien retenu la leçon du précédent et ont décidé de confier la production de ce petit nouveau au duo Harry Vanda et George Young. Retour au bercail donc pour ceux qui ont contribué à forger le son AC/DC à leur début. Simon Wright enregistre quant à lui son deuxième et dernier album avec le groupe. AC/DC allait-il rebondir et retrouver de sa superbe ? La réponse est oui mais pas tout à fait. L'excellente première nouvelle est que la formation a décidé une fois pour toutes de ne plus s'embarrasser de chichis et de revenir aux fondamentaux de leur musique : du rock bien bluesy quand il le faut et bien énervé quand c'est nécessaire sans oublier le groove qui leur va si bien. Alors pourquoi "pas tout fait" me direz-vous ? Et bien parce qu'aussi efficace et claire qu'elle soit, la production de cet album manque de pêche, de puissance et paraît un peu trop plate. Pas assez rentre dedans et un poil trop lisse. Autre bémol, le jeu de Simon Wright n'est pas adapté à ce style. Batteur de metal plus que de hard-rock bluesy, il peine à donner aux compositions le pulse et le groove nécessaire et qui fait la différence. N'est pas Phil Rudd qui veut. Pourtant, ce "Blow up your Video" a fière allure et redore avec panache le blason du groupe. Ça démarre très fort avec "Heatseeker" et "That's the Way I Wanna Rock 'n' Roll". "Mean Streak" et "Go Zone" possèdent quant à elles des riffs lents mais au groove irrésistible. "Kissin' Dynamite" et "Nick Of Time", un peu plus enlevées, bénéficient de refrains très travaillés et de riffs très efficaces. "Some Sin For Nuthin'" est anecdotique voire ennuyeuse. "Ruff Stuff" bien qu'agréable peine à décoller. On se dit alors qu'on est en train d'écouter un bon album d'AC/DC mais que jusque là on n'a pas réellement vibrer et succomber pour aucun des titres. Et c'est alors que surgit la perle rare, la gemme mystérieuse et tant convoitée que tout archéologue aventurier rêverait de découvrir. Rangez pelles et pioches, posez vos boussoles et autres sextants. En plage neuf de cet album est caché un des trésors des frangins Young. "Two's Up" : son riff magnifique, sa mélodie chant mélancolique de toute beauté. Brian Johnson, tout en émotion, est au sommet de son art et Angus Young délivre un solo absolument magistral dont une seconde moité en tapping gorgée de feeling. Que le public et les critiques soient passés à côté de ce joyau est un mystère. Que le groupe n'ait jamais défendu cette chanson sur scène est une hérésie. "Two's Up" avait tout pour devenir un classique du groupe. Elle rejoint "Touch Too Much" au paradis des chefs d’œuvre maudits. Et pour nous remettre de nos émotions, le gang des frères Young nous assène un missile dont il a secret avec le supersonique et très réussi "This Means War". Sans viser les sommets de ses illustres prédécesseurs, "Blow up your Video" a lavé l'affront de l'infâme "Fly on the Wall" et a remis sur de bons rails AC/DC. Ouf, l'honneur est sauf !





















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Re: AC/DC

Message par Le Nobre » 12 novembre 2020, 10:44

Un regain de forme en effet mais la prod, tant sur la voix, encore trop réverbisée, que sur la batterie, bien toc, empêchent cet album de convaincre totalement. The Razor's Edge y parviendra mieux, sans toutefois éviter le remplissage. Il faudra attendre Ballbreaker pour vraiment retrouver le son d'AC/DC...
A+

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Re: AC/DC

Message par gato13 » 12 novembre 2020, 15:07

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(1990)

"Blow up your Video" a été le sursaut tant attendu et a permis de retrouver nos boys préférés en net regain d'inspiration. Certes tout n'était pas parfait, surtout en terme de production, mais tout de même ça faisait sacrément plaisir. En cette année 1990, AC/DC a décidé de mettre tous les atouts de leur côté pour repartir à la conquête du public. Les frères Young ont fait appel au regretté Bruce Fairbairn, producteur réputé qui truste les charts américains et mondiaux depuis bientôt cinq ans. À son palmarès : Blue Öyster Cult, Dan Reed Network, Poison, Scorpions, Van Halen, Chicago, INXS, The Cranberries, Kiss, Yes. Sans oublier que c'est le monsieur derrière le renouveau artistique et le succès commercial d'Aerosmith ("Permanent Vacation", "Pump" et "Get a Grip") et la déferlante Bon Jovi ("Slippery When Wet" et "New Jersey"). Excusez du peu ! A-t-il réédité l'exploit d'Aerosmith avec AC/DC ? La réponse est oui. Le groupe a trouvé en Bruce Fairbairn un producteur qui fait honneur à leur musique et la met merveilleusement en valeur. Comme en leurs temps, Harry Vanda et George Young l'avaient si bien fait sur les quatre premiers albums et Robert "Mutt" Lange qui leur avait ouvert la voix du succès international avec "Highway to Hell", "Back in Black" et "For Those About to Rock". L'expérimenté et excellent Chris Slade (Tom Jones, Manfred Mann, David Gilmour, The Firm, Asia) est intronisé nouveau batteur du groupe. Une intro à la guitare qui va crescendo, des chœurs, des "Thunder" scandés, la batterie qui les soutient, la basse et puis Brian Johnson qui déboule. Soudain le riff acéré, le couplet sur un rythme soutenu, Brian qui s'époumone et c'est la déflagration choc façon Raoul Volfoni. Aux quatre coins d'l'appar't qu'on m'a retrouvé, éparpillé par petits bouts façon puzzle. AC/DC quand on le titille trop, l'correctionne plus, l'dynamite, l'disperse et l'ventile. AC/DC, c'est plus un groupe de rock, c'est les Tontons Flingueurs du riff et c'est pas avec "Fire Your Guns" que ça va s'apaiser. Bien au contraire, je commence à peine à me remodeler que cette seconde explosion me recolle les conduits auditifs à l'envers. Alors bien sur, ils se font un peu plus souriants avec le fraternel et amical "Money Talks". Je me sens alors un peu plus en sécurité. Pauvre de moi, l'inquiétante que dis-je, la menaçante "The Razors Edge" me recadre illico presto. Du calme mon gars, ah tu voulais du costaud, du sévère et du rentre dedans et bien tu es servi. Prends "Rock Your Heart Out" et "Are You Ready" dans ta tronche et essaye un peu d'y résister. Un "Shot of Love" pour me réconforter et un dernier avertissement "If You Dare" au cas où il me vienne à l'idée de porter plainte. Mais qu'est-ce-que j'ai bien pu faire aux Young Brothers pour mériter pareil châtiment ? Mais rien du tout mon brave, dans la Young Family, c'est comme ça qu'on récompense nos fans les plus fidèles. En les secouant et en les épuisant sous les assauts ininterrompus de déflagrations tranchantes comme l'acier. Ha d'accord, heureusement qu'ils vous arrivent d'avoir des petits coups de mou genre "Mistress for Christmas", "Got You by the Balls", "Let's Make It" et "Goodbye and Good Riddance to Bad Luck" ou sinon vous ramasseriez à la petite cuillère tous vos fans. Suis-je bête, j'oubliais vous aimez les puzzles !

























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Modifié en dernier par gato13 le 12 novembre 2020, 17:14, modifié 3 fois.
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Re: AC/DC

Message par Le Nobre » 12 novembre 2020, 16:23

C'est le disque qui les relance, mais au niveau sonore, la batterie sonne bien métallique comparée à celle du seul et unique Phil Rudd, dont le toucher magique fait toute la différence sur l'album suivant...
Pour autant dans le live à Donington, Chris Slade a donné un sacré coup de boost au répertoire. Quitte à parfois jouer trop vite certains morceaux...
Mais ils étaient en tous cas sur la bonne voie...
A+

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Re: AC/DC

Message par gato13 » 13 novembre 2020, 23:26

Image
(1992)

Il aura fallu attendre quatorze ans pour voir arriver un successeur au mythique "If You Want Blood You've Got It". La reconquête critique et publique qui a suivi la sortie de l'excellent "The Razors Edge" a entraîné AC/DC dans une tournée mondiale de plus de trois cent dates. En plus des salles, le groupe a aussi assuré la tête d'affiche de nombreux festivals. Le 21 septembre 1991 à l'Hippodrome de Vincennes à Paris avait lieu les "Monsters Of Rock" avec une affiche de rêve : Patrick Rondat, Black Crowes, Queensryche, Metallica et AC/DC. Le concert des Boys ce soir là fût énorme et c'est aphone, fourbu, épuisé, dégoulinant de sueur mais pleinement heureux que plus tard dans la soirée je m'installais sur les escaliers de la Gare de Lyon pour essayer de m'y taper un roupillon en compagnie des personnes qui étaient avec moi au festival. L'adrénaline post-concert n'étant pas redescendue, nous ne fermâmes pas les yeux de la nuit. Comment voulez-vous retrouver une pulsation raisonnable après être passer sous un rouleau compresseur. Car la performance d'AC/DC ratatina tout sur son passage. Dans une forme olympique, ils étaient. Du délire, un light show fabuleux, un son du tonnerre (je sais elle est facile celle là mais j'assume), vingt-et-un canons qui dominent la foule du haut de la structure scénique et des salves pour saluer son public. Car c'est ça la magie AC/DC en concert : tout pour le public qui le leur rend au centuple.

Setlist Monsters of Rock Paris 1991
01 - Thunderstruck
02 - Shoot To Thrill
03 - Back In Black
04 - Hell Ain't A Bad Place To Be
05 - Fire Your Guns
06 - Jailbreak
07 - The Jack
08 - Moneytalks
09 - Hells Bells
10 - High Voltage
11 - Dirty Deeds Done Dirt Cheap
12 - Highway To Hell
13 - Whole Lotta Rosie
14 - Let There Be Rock
15 - T.N.T.
16 - For Those About To Rock

Difficile de retrouver son calme après un tel déferlement électrique. Sans oublier que les Black CRowes avaient été excellents, que Queensrÿche avait été somptueux et que Metallica avait été impérial. AC/DC, eux, furent tel César : veni, vidi, vici ! Vous savez quoi, à chaque fois que j'écoute ce monumental "Live", je me sens comme Marty McFly et je retourne vers cette merveilleuse journée du 21 septembre de l'année 1991. Petite précision : la production de cet album signée Bruce Fairbairn est prodigieuse. Le son est énorme, le groupe est au sommet de son art. Les versions proposées ici sont dantesques et pour beaucoup d'entre elles, leurs tempos sont accélérés. Il faut dire qu'à l'époque, Malcolm Young, Cliff Williams et Chris Slade carburaient au turbo sans jamais défaillir. Tout simplement impressionnant. Brian Johnson et Angus Young étaient dans une forme étincelante. Et pour celles et ceux qui veulent voir à quoi ressemblait AC/DC en 1991, précipitez-vous sur le DVD "Live at Donington" et vous aurez une petite idée de la claque monumentale que j'ai pris à Vincennes. Seul petit bémol à cet album, les blancs entre chaque chanson qui marquent bien le fait que les enregistrements proviennent de plusieurs dates couvrant la tournée. "If You Want Blood You've Got It" est le live historique d'un groupe fougueux, en pleine ascension. "AC/DC Live" est le live somme d'un groupe mature, au sommet de son art. Deux albums indispensables à tout amateur de sensations fortes et de vérité musicale !

























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Re: AC/DC

Message par gato13 » 14 novembre 2020, 10:24

Image
(1995)

En 1993, AC/DC est convié à composer l'excellente "Big Gun" pour le film "Last Action Hero". Le titre est produit par Rick Rubin (Beasty Boys, Run–D.M.C., Slayer, Red Hot Chili Peppers, Johnny Cash, Metallica, ZZ Top...). Le clip très fun verra Arnold Schwarzenegger revêtir le costume d'écolier d'Angus Young. C'est donc tout naturellement qu'au moment de donner un successeur à "The Razors Edge", les frangins Young ont décidé de remettre le couvert avec le producteur chevronné. Seule condition posée par Rick Rubin, le retour de Phil Rudd qui est pour lui le seul et vrai batteur d'AC/DC. Voilà donc Chris Slade, qui a participé au renouveau du groupe en 1990 puis sur la tournée qui suivit, remercié par Angus et Malcolm. Pas très classe comme procédé. C'est donc dans cette ambiance peu reluisante que le groupe au complet et son producteur entrent en studio. Dés les premiers accords de "Hard as a Rock", le ton est donné. Retour aux basiques du groupe, au son blues-rock sans fioritures. On se croirait revenu à l'époque des "Dirty Deeds Done Dirt Cheap", "Let There be Rock" et autre "Powerage". AC/DC sonne à nouveau live et brut de décoffrage en studio. Mis à part une petite baisse de régime avec "Love Bomb" et "Whiskey on the Rocks", tout le reste, c'est de la bombe. Une inspiration retrouvée, des riffs fantastiques, une interprétation sans failles et le retour du groove. "Cover You in Oil", "Boogie Man", "The Honey Roll", "Hail Ceasar" et "Caught with Your Pants Down" vous mettent à genoux. Quant au sudiste "The Furor", à l'envoûtant "Burnin' Alive" et au météorique "Ballbreaker", ils s'imposent d'entrée comme des classiques instantanés. Avec "Ballbreaker", AC/DC signe son album le complet depuis "Flick of the Switch" et son meilleur depuis "Back in Black". La tournée qui allait suivre, passa aux Halles Tony Garnier de Lyon le 30 juin 1996. À nouveau, après avoir passé 2h dans la fosse près de la scène je fus épuisé de bonheur :D























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Modifié en dernier par gato13 le 14 novembre 2020, 22:23, modifié 1 fois.
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Re: AC/DC

Message par gato13 » 14 novembre 2020, 15:39

Image
(2000)

"Stiff Upper Lip" est l'album qui ouvre le second millénaire pour AC/DC. Après la très grande réussite de "Ballbreaker" qui avait marqué un net retour vers des racines boogie-rock-blues, le groupe enfonce le clou avec cette nouvelle livraison. Adieu donc au son métallique et très heavy de "The Razors Edge", les frères Young restent fidèles à leur vision de ce à quoi doit ressembler la musique et le son AC/DC. Et qui mieux que le grand frère George, qui les a produit jusqu'à "If You Want Blood You've Got It" puis "Blow up your Video", pour assouvir leur soif d'authenticité rock. Et dés le génial "Stiff Upper Lip", on est en territoire connu. Le son est live, organique, bien gras, puissant et respire le blues par tous les pores des instruments et de la voix rugueuse et profonde de Brian Johnson. Le pied total et cela va durer pendant les sept titres qui suivent : les carrés et puissantes "Meltdown", "House of Jazz" et "Can't Stop Rock 'N' Roll" sont redoutables, les accrocheuses "Hold Me Back" et "Can't Stand Still" en beaucoup plus mélodiques sont les pendants efficaces des "Who Made Who" et autre "Moneytalks". "Safe in New York City" passe la vitesse supérieure malgré son refrain un peu trop répétitif et "Satellite Blues", mid tempo stonien à l'excellent refrain celui-ci confirme la haute tenue de cette cuvée 2000. "Damned" et "Come and Get It" sont beaucoup plus dispensables pour ne pas dire mauvaises. Une constante des albums du groupe depuis quelques années hélas. Heureusement les dynamiques "All Screwed Up" et "Give it Up" remettent le groupe sur de bons rails et permettent de finir l'album sur une bonne note. Et dire qu'ils ont laissé de côté la petite bombe "Cyberspace" qui ne figurait qu'en face B du single "Safe in New York City". C'est bien simple, enlevez les deux titres faiblards cités plus haut, ajoutez-y ce rythmé "Cyberspace" et on obtient à coup sûr avec ce "Stiff Upper Lip" un album étendard d'AC/DC. Quoi qu'il en soit, en l'état, cette nouvelle décharge électrique de nos héros est extrêmement réjouissante.



























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