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10 chroniques pour ce disque -
Note moyenne : 7,8/10
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Par zac, le 16/07/2010 à 11:14.
Note : 7/10
Curieusement, à l'époque, je n'appréciais que modérement "Chelsea Monday"...
Par contre dès que j' entendais le "So here I am once more..." j' avais des frissons de partout...
Cependant, il est vrai que cet album a vieilli, même si je l'écoute encore avec plaisir quelquefois!
Par fishillion, le 24/09/2010 à 10:30.
Note : 10/10
album parfait script une des meilleurs chanson de leurs carriere.chelsea monday fabuleux,he knows you knows magique,the web phenomenal,une piece maitresse.
Par chtimarillion, le 31/05/2010 à 11:13.
Note : 6/10
je ne pense avoir connu M avec ce 1er album,je l'ai sans doute découvert après misplaced
je trouve aujourd'hui que ça a un peu vieilli,mais rien que pour chelsea monday,ça s'ecoute encore religieusement
Par bugs, le 27/03/2013 à 16:09.
Note : 8/10
Très bon album. o.k. le son peut paraitre vieillot (maintenant) mais cela n'empeche pas l'energie des compositions et l'émotion du chant de Fish de fuser dans toutes les directions.
Sur les 6 morceaux, seulement deux ont mal vieillis (He Knows You Know et The Web) parceque trop typés de l'époque.
Les quatres sont autant de merveilles que l'on peux écouter et réecouter à l'envie (Script Of A Jester's Tear, Forgotten Sons sont deux pépites extraordinaires en concert) Chelsea monday est un petit bijou d'émotion et Garden Party toujours un grand moment sur scène.
Par Zorno, le 12/11/2013 à 13:44.
Note : 9/10
Vous connaissez probablement ce genre d'album si cher qu'on n'ose à peine le critiquer. Ceci ne veut pas dire que c'est le plus grand album du monde, juste une fondation, un pas déterminant vers l'affirmation d'un goût. Script for a Jester's Tear de Marillion est exactement ça pour moi. A l'époque où je l'ai découvert, ma palette était globalement resserrée sur le heavy metal et le hard rock et je méprisais tout ce qui contenait des claviers (comme la plupart de mes pairs). Souvenez vous, c'était une époque où, faute d'attrait pour la chose de la part de la communauté metal, Jon Lord était le champion sans rival de la catégorie claviers de chaque référendum de magazine spécialisé, on a fait du chemin depuis...
Et donc, nous sommes en 1984 et un jeune hardos se voit offert un surprenant cadeau d'anniversaire. Ca n'a rien à voir avec les Iron Maiden, Venom, Metallica, Judas Priest (etc.) sur lesquels il headbangue joyeusement, reprenant les paroles à la volée. La chose se décompose en six longues pistes chargées de claviers, de changements de tempo, de paroles poétiques, de guitares aériennes... Pas grand chose à "mâcher" pour quelqu'un de si peu préparé et pourtant il y a quelque chose, un je-ne-sais-quoi (et un relatif manque de nouveautés en stock, nous sommes avant internet) qui l'attire malgré les réserves d'usage. Bien sûr, il y a des éléments immédiatement accrocheurs, les magnifiques soli de guitare par exemple, et ce sentiment que ça va "clancher"... Et ça a, indubitablement.
Maintenant je sais que Marillion ne faisait que, basiquement, réarranger de vieilles recettes avec une production et une esthétique actualisées. Maintenant je connais Genesis, Pink Floyd, Camel, Yes, Jethro Tull, tous d'évidentes influences d'une formation de rock progressif londonienne alors en pleine ascension vers les sommets. Et, de fait, ils développeront encore plus avant leur côté moderne sur le successeur de Script for a Jester's Tear, Fugazi, avec de formidables résultats. Nous n'y sommes toutefois pas encore tout à fait sur ce qui ressemble vraiment à s'y méprendre à un exercice revivaliste qui n'est pas sans défaut, le premier desquels est un batteur (Mick Pointer, qui ne refera surface que bien des années après au sein de l'Arena de Clive Nolan) qui ne ruine pas la musique mais dont le jeu par trop mécanique et imprécis sera identifié comme le maillon faible par le reste du groupe, et son auteur remercié sans autre forme de procès. L'autre poids sur les épaules de Marillion est évidemment l'encombrante et récurrente comparaison avec Genesis qui, pour être valide, n'en demeure pas moins imprécise et, en vérité, un raccourci vraiment trop facile. Oui, Fish, frontman charismatique et parolier souvent cryptique, se servait alors d'effets rappelant le Peter Gabriel des seventies, le même genre de dramatisation post-adolescente fait de costumes de scènes extravagants, maquillages, masques qui, en vérité, allaient bien au teint d'une formation souhaitant développer son côté magique et différent et la théâtralité qui sied à toute entreprise progressive qui se respecte. Ceci dit, vocalement, avec des influences allant d'Alex Harvey à David Bowie ou Peter Hammill (Van der Graaf Generator), sans oublier le précité, Derek (de son vrai nom) affirme déjà sa propre identité, son propre personnage, son propre petit monde intérieur joliment posé sur la page et chanté avec passion. Aussi, la musique du groupe, nettement plus simple que celle du Genesis de la glorieuse période progressive 70s, pencherait plus vers Camel avec des bribes de Pink Floyd (les soli très gilmouriens de Rothery) dans une combinaison qui fonctionne d'autant mieux que le chanteur y amène un petit extra qui fera, logiquement, de Marillion le leader naturel du regain progressif britannique connu sous le nom de Néo-Prog (Pendragon, Twelfth Night, IQ, Pallas, etc.).
Au bout du compte, avec aucun signe de faiblesse du long de ses 47 minutes (même si j'avoue bien volontiers avoir vu ma passion des deux singles, He Knows You Know et Garden Party, s'émousser avec le temps), Scrip for a Jester's Tear est un formidable album de rock progressif méritant,29 ans après sa sortie, le statu de classique qui lui est désormais attribué. Un état de fait encore plus valide dans sa version remasterisée qui propose de roboratifs bonus comme le chouchou des fans de la première heure, l'épique Grendel et ses 19 minutes mais aussi ses compagnons de EP (Three Boats Down from the Candy et Market Square Heroes).
Par Vince51, le 06/10/2012 à 21:52.
Note : 8/10
Un album puissant, chaque titre est phénoménal.
Le tout dégage une atmosphère pas très gaie mais musicalement on y trouve d'excellents composition notamment à la guitare. Des titres phares de Marillion : Chelsea Monday, Garden party..
Par TiCi, le 09/06/2010 à 11:19.
Note : 6/10
Un album qui sent le "début" et le prog des années 80 (normal évidemment, mais plus que les albums suivants).
"Chelsea monday" est pour moi la perle de cet opus, qui ne se démode pas.
Je retiens ensuite "Script for a jester's tears" (dont j'aurai bien apprécié un final guitare électrique plus long) qui collait bien à mon mal être de l'époque, et "Forgotten sons" pour le refrain final rageur.
Cependant pour moi un des albums les moins accessibles. Sans doute le moins mélodique et certainement le moins attachant.
Par Mr a, le 05/11/2012 à 16:49.
Note : 8/10
Un premier essai plutôt réussi même si il fait un peu daté aujourd'hui, la faute à un son que je qualifierais d'approximatif mais il y a le titre qui ralie tous les aficionados du groupe: "script for a jesters tear"
Et que dire des 2 bombes que sont "chelsea monday" et "forgotten sons" quand elles étaient jouées en live; la deuxième est certainement celle qui dégage le plus de puissance sur scène (le version de "real to reel"est tout bonnement E-N-O-R-M-E (quel final!!!!).
Un 8 bien mérité
Par KIKISAR, le 16/02/2013 à 12:37.
Note : 9/10
Vous avez déjà rêvé de passer pour un fou (un "Jester") lors d'un mariage ou d'une communion ??? Et bien, apprenez par cœur les 3 premières minutes de SFAJT et lorsqu'en fin de soirée arrosée on vous demandera une petite chanson, chantez-les a capela. Effet garanti. J'ai testé pour vous. Depuis, je ne peux plus sortir sans qu'on me la demande. Je crois que ça me sert d'éthylotest !
Pour redevenir sérieux, voilà bien un album extraordinaire, progressif dans tous les sens du terme, et que je trouve toujours aussi génial, après des années d'écoute. Le morceau titre est sublimissime, He Knows, You Know idem, The Web aussi, Garden Party pareil. Je suis plus réfractaire à Chelsea Monday (d'où le 9), mais j'adore aussi Forgotten Sons.
Le Travail de Mark Wilkinson n'est pas pour rien dans cette vraie réussite, il faut bien l'avouer.
Par Jedi 6, le 22/12/2010 à 22:42.
Note : 7/10
J'ai découvert cet album après une grosse "claque" de la part de Fugazi. Le ton nostalgique et romantique des morceaux de script venait faire atténuer la folie et la rage de Fugazi en me permettant de connaitre une autre facette musical de nos musiciens.
L'entrée en matière, de part sa mélancolie traduit au piano était déjà un anachronisme tant ce style était délaissé par tout les dinosaures du prog, mais l'évocation du genre donnait la sensation que nos amis visaient beaucoup plus haut que les clichées proggiens.
Le subtile et lancinant "He knows", de par son énergie et sa schizophrénie , passant du riff ensorcelant au solo rageur, donne sensiblement les prémisses du deuxième album, avec une couleur différente, suivi par un "web" difficile de séparer tant cette suite logique déroule le concept de l'album, illustré par des arpèges fluides sur une nappe de synthé où l'on pressant le talent à l'état brut.
"Garden party" vient ensuite nous faire décollé dans une envolée lyrique d'un Fish au début d'une quasi décennie au sommet qui, d'une satyre terrible, s’apitoie sur un monde qu'il exècre et dénonce.
La tension retombe ensuite, supplantée par la basse envoûtante d'un Pete qui titille le sublime en une démonstration que son instrument n'est pas dévolue à accompagner uniquement la batterie. Sans parler des guitares, au diapason et enrichissant la musique de sa mélodie avec cette montée de ton à chaque couplet, obligeant Fish à aller assez haut.
"Forgotten" vient conclure cet opus. Morceau épique, morceau de bravoure tant la production est poussée à l'extrême. Le groupe y dénonce les dérivent des guerres colonialistes et les attitudes extrémistes que cela entraîne, jusqu'au final, peut être seule passage réellement susceptible de rappeler effectivement un morceau du Genesis dans "Duke", mais au combien efficace.
Un premier album plutôt très bon, ce qui n'est pas monnaie courante à l'époque, avec une production de Nick Tauber très intelligente qui préfigure de beaux jours, et dans lequel le groupe commence à digérer ses influences.
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