Paroles

They try to trace her in the town
Appeal for information on the local news
Someone must have missed her by now
A mother or a father or a friendly face to talk her down

She's heading for the great escape
Heading for the rave
Heading for the permanent holiday ...

I. Wave
Hold your breath 'till you feel it begin
Here it comes
Do you feel that?
Feel this?
Get used to it

She had the face of the Statue of Liberty
Oh free me
The fire and ice of Amazon and Eskimo
Take me home
The edge and the glance of high fashion
Ask me about next year

II. Mad
Tell me I'm mad
How should I know
Tell me I'm mad
I have been here for so long
Help me paint a picture
They say it's a lie
Tell me I'm mad
You're a fine one to decide

Burn me in the fires of wild heaven
Like it never never never would stop
Tell me I'm mad
Tell me I imagined that
Was it something I didn't say?
Or was it something I said
Leave that stuff alone
Use me instead

I know I'm always falling off the edge of the world
I got space in my bed
You've got Egypt in your head
I've got a headful of Troy
Chandeliers and Charlemagne
Fireworks and toys

III. The Opium Den
"Hold your breath till you feel it begin
Here it comes
Get used to it"

But you sleep like a ghost with me
It's as simple as that
So tell me I'm mad
Roll me up and breathe me in
Come to my madness
My opium den
Come to my madness
Make sense of it again

IV. The Slide
Make a drug of my senses
I'll get you out of your head
I'm sick for you
Love wastes us together
Love holds us together
Love folds us together
Flowers

V. Standing in the Swing
I don't know what you're doing here
When there's murder on the street
I appreciate your concern
But don't waste your time on me
I'm ashes on the water now
Somewhere far away
You think you came here just in time
But you're twenty years too late
You won't have long to wait

"Easy, you said I was easy. This world sharpens teeth. Eat your words..."

Traduction

Adieu à tout ça

Ils essayent de la retrouver dans la ville
Lancent un appel aux infos locales
Elle a dû manquer à quelqu’un depuis le temps
Une mère ou un père ou un visage amical pour lui parler avec condescendance

Elle part vers la grande évasion
Vers la grande fête
Vers les vacances permanentes

I. Vague

Retiens ton souffle… jusqu’à ce que tu sentes que ça commence…
Là, ça vient…
Est-ce que tu sens ça ?…
…Tu le sens ?
Habitue-toi…

Elle avait le visage de la Statue de la Liberté
Oh délivre-moi
Le feu et la glace de l’Amazone et de l’Esquimau
Ramène-moi à la maison
Le tranchant et le coup d’œil de la haute couture
Interroge-moi sur l’année prochaine…

II. Folle

Dis-moi que je suis folle
Comment pourrais-je savoir ?
Dis-moi que je suis folle
Je suis ici depuis si longtemps…

Aide-moi à peindre un tableau
Puis affirme que c’est un mensonge
Dis-moi que je suis folle !
Tu es bien placé pour décider…

Brûle-moi dans les feux de cieux sauvages
Comme si ça ne devait jamais jamais jamais s’arrêter
Dis-moi que je suis folle
Dis-moi que j’ai imaginé ça…

Est-ce que c’était quelque chose que je n’ai pas dit ?
Ou bien quelque chose que j’ai dit ?
Laisse tomber cette came
Utilise-moi à la place

Je sais que je suis toujours en train de tomber du rebord du monde…
J’ai de la place dans mon lit
(« ça suffit avec sa tête… C’est évident, il est fou »)

Tu as l’Égypte dans ta tête
J’ai la tête pleine de Troie
De lustres et de Charlemagne
De feux d’artifice et de jouets

III. La fumerie d’opium

« Retiens ton souffle jusqu’à ce que tu sentes que ça commence
Là, ça vient
Habitue-toi ! »

Mais tu dors comme un fantôme avec moi
C’est aussi simple que ça
Alors dis-moi que je suis folle
Enroule-moi et aspire-moi
Rejoins ma folie
Ma fumerie d’opium
Rejoins ma folie
Donne-lui du sens à nouveau

IV. La glissade

Fais de mes sens une drogue
Je te ferais sortir de ta tête
Je suis malade pour toi
L’amour nous perd ensemble
L’amour nous tient ensemble
L’amour nous plie ensemble
Les fleurs

V. Rester dans le rythme

Je ne sais pas ce que tu fais ici
Quand le crime est dans la rue
J’apprécie ton intérêt
Mais ne perd pas ton temps avec moi
Je suis cendres sur l’eau maintenant
Quelque part loin d’ici
Tu pense que tu es arrivé juste à temps
Mais tu as vingt ans de retard
Tu n’auras pas longtemps à attendre

« Facile, tu as dit que j’étais facile. Ce monde aiguise les dents. Ravale tes mots... »

(Traduction par Carole & Thierry Caspar)